veille alimentation 🫘 et activité physique 🪁

Cette étude a montré que la majorité des adolescents français ont actuellement ou ont eu par le passé une pratique sportive hebdomadaire régulière. En l’absence d’abandon, 90 % d’entre eux seraient encore engagés dans une activité sportive régulière. Les résultats montrent que les différences sociales de participation sportive à l’adolescence, entre garçons et filles, et en fonction du statut socio-économique, sont principalement le résultat d’un processus d’abandon qui s’exerce de manière plus prononcée chez les filles et les adolescents d’origine sociale modeste. Ces résultats encouragent au développement d’une politique de rétention sportive à destination de la jeunesse.

L'alimentation de la personne âgée doit répondre à 4 enjeux prioritaires : accès à l'alimentation, environnementaux, prévention, territoriaux. Pour répondre à ces enjeux, le CNA a identifié dans son avis 4 objectifs communs partagés: 1. Garantir une alimentation répondant aux besoins nutritionnels et prenant en compte le plaisir et les habitudes des personnes âgées. 2. Prendre en compte l’hétérogénéité de la population âgée dans les mesures et orientations les concernant, considérant l’ensemble des trajectoires de vieillissement et des lieux de vie. 3. Permettre à toutes et tous un accès digne à une alimentation suffisante, adaptée et de qualité pour prévenir la survenue des pathologies associées au vieillissement. 4. Associer les personnes âgées à l’élaboration et à la validation des politiques publiques et des dispositifs les concernant à toutes les échelles de territoires.

Pour contribuer à la transition écologique, plusieurs scénarios préconisent de réduire de 50 % ou plus la consommation actuelle de viande en France. L’objectif de la présente étude était d’identifier quels changements alimentaires minimaux seraient nécessaires, en plus de diviser par deux la consommation de viande (y compris volaille et charcuterie), pour réduire l’impact carbone de l’alimentation (IC-j) sans aggraver les autres impacts environnementaux, tout en satisfaisant un ensemble de recommandations d’apports nutritionnels (adéquation nutritionnelle). Sur la base de la consommation moyenne des adultes de l’enquête INCA3, 10 régimes ont été modélisés sous différentes hypothèses. Les résultats montrent qu’il est possible d’atteindre l’adéquation nutritionnelle avec 2 fois moins de viande qu’aujourd’hui (62 g/j contre 124 g/j), sans suppléments ni aliments enrichis, tout en réduisant significativement l’IC-j (jusqu’à 50 %). Le régime modélisé le plus proche de la consommation actuelle, qui présentait une réduction de 35% du CI-d, contenait de la viande (hors charcuterie), du poisson ou des œufs environ 1 fois par jour, 3 produits laitiers par jour, une abondance d'aliments végétaux peu transformés et non raffinés (70% du poids solide, dont 65 g/j de légumineuses et 30 g/j de fruits à coque), 2,5 fois moins de produits gras, sucrés et/ou salés. Un tel régime, qui concilie objectifs nutritionnels et environnementaux, coûterait également moins cher (10% de réduction des coûts).

Les auteurs concluent que les programmes d'exercices à domicile mis en œuvre par l'utilisation d’outils numériques semblent permettre une amélioration des fonctions physiques en termes de force musculaire et capacité fonctionnelle des membres inférieurs, de réduction d’incidence des chutes et d'amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. En outre, pour les personnes âgées souffrant de maladies chroniques (malades), ils améliorent également l’équilibre et la mobilité.

Cette étude montre que l’introduction tardive de morceaux d’aliments (> 10 mois) est liée à des scores de développement neurologique inférieurs. Compte tenu des défis que peut poser la diversification alimentaire, des efforts concertés sont nécessaires pour améliorer notre compréhension des aspects sensoriels des régimes alimentaires précoces et pour fournir des orientations.

Les épiceries sociales sont des lieux qui par leur objectif premier reçoivent du public confronté à la précarité alimentaire et par ricochet aux problèmes de santé tels que les maladies chroniques et l’obésité [3]. Dans ce contexte d’inégalités sociales et en vue de répondre à un objectif de santé publique, le déploiement d’actions et d’outils adaptés à ces populations au sein même des épiceries a été lancé suite au projet PrévAlim [4] qui s’est en priorité orienté vers l’accompagnement des bénévoles et professionnels de ces lieux. L'étude permet d'évaluer l'efficacité de différentes stratégies d'informations et d'éducation sur les choix des bénéficiaires.

L'enquête du CRÉDOC « Comportements et attitudes alimentaires en France » réalisée en 2023 montre que les ménages en situation de précarité alimentaire ont une alimentation moins diversifiée que la moyenne et qu'ils consomment moins de produits frais tels que la viande rouge, les fruits et les légumes. Or, la plupart des études montrent qu'une moindre diversité alimentaire conduit souvent à une dégradation de la qualité nutritionnelle. L’étude montre également que les ménages précaires ont une moins bonne perception du lien entre alimentation et santé que la moyenne. Leur connaissance des outils et des recommandations de santé grand public est relativement bonne, mais moins élevée que pour le reste de la population.

À partir d’une analyse collégiale menée au travers de plus d’une centaine d’auditions et d’un groupe de travail mobilisé sur une période de 18 mois, le présent rapport formule 6 recommandations majeures, chiffrées et testées. Il émet des solutions concrètes et applicables visant à réduire la précarité alimentaire et à guider notre société vers une alimentation plus saine et accessible à tous, en s’appuyant sur des leviers socio-économiques, culturels et géographiques.

Dans ce numéro hors-série, plusieurs articles abordent les questions d’accessibilité à l’activité physique, supervisée ou via le numérique (Azéma et al., Rascle et al.), des plus jeunes (Decorte et al., Dastugue et al., Vaillant-Coindard et al.) aux plus âgés (Rapin et al.), en ciblant particulièrement les populations issues de milieux défavorisés et touchées par des maladies chroniques (Boux et al., Sit et al.).

Les objectifs de ce rapport sont de : - faire le point des connaissances actuelles sur le niveau d’activité physique et sportive des enfants et adolescents, incluant ceux en situation de handicap. - souligner les questions de santé publique posées, aussi bien pour les enfants et adolescents que pour les adultes qu’ils deviendront. - recommander des mesures de promotion de l’activité physique et sportive, et de réduction de la sédentarité, à mettre en place dans les établissements, dans le cadre périscolaire et pour les trajets domicile-école.

Dans les études françaises, le retour au travail (RAT) apparaît comme le premier motif de sevrage une fois l’AM en place, responsable d’un quart à la moitié des arrêts à 3 ou 4 mois. Le moment de la reprise du travail, par la durée du congé maternité, est largement étudié. Cette période charnière dépend aussi de l’environnement professionnel, familial et sociétal des mères. L’objectif de cette synthèse bibliographique était d’appréhender la situation française en synthétisant les connaissances scientifiques déjà existantes dans les pays occidentalisés sur les déterminants extrinsèques du maintien de l’allaitement au travail.

Dans la continuité de son étude sur l’exposition alimentaire aux contaminants chimiques des enfants non allaités de moins de 3 ans, l’Anses a mené deux expertises spécifiques sur le lait maternel. Les résultats montrent l’importance de réduire les expositions aux contaminants chimiques qui s’accumulent dans l’environnement et dans l’organisme tout au long de la vie, et que l’on peut ensuite retrouver dans le lait maternel. En parallèle, l’Anses confirme les effets bénéfiques de la consommation de lait maternel, qui pourrait limiter le risque de surpoids ou de certaines maladies chez l’enfant.

Pour répondre aux attentes des professionnels de santé, Nestlé a développé en collaboration avec Florence Urbaniak, diététicienne libérale, un outil pour permettre de diagnostiquer le niveau d’engagement et de pratiques des patients sur l’aspect durabilité de leur alimentation. On y retrouve un questionnaire, qui s’inscrit dans l’enquête alimentaire, et une liste de ressources utiles et inspirantes pour donner envie aux patients d’aller plus loin.

Guide pour les collectivités territoriales dans l'optique de mener des actions et d'engager des politiques vers une alimentation plus durable et plus solidaire.

Des niveaux d'activité physique modérée à vigoureuse (MVPA) plus élevés réduisent systématiquement l'incidence de l’incapacité fonctionnelle (IF), indépendamment de la fragilité, d'une manière inverse et non linéaire significative de la relation dose-réponse. Une association dose-réponse positive significative et non linéaire entre le temps sédentaire (TS) et le risque d’IF a été identifiée chez les personnes âgées non fragiles, mais pas chez les personnes âgées fragiles. L'augmentation de l'MVPA et la réduction du TS prolongé sont importants pour la prévention de l’IF chez les personnes âgées non fragiles. Cependant, la réduction du TS seul peut être insuffisante ; l'augmentation de la MVPA, même si ce n'est que par petites augmentations, est fortement recommandée pour les personnes âgées fragiles.